Les premiers lavoirs furent élevés à partir de la fin du 18ème siècle. Mais ce n’est vraiment qu’au 19ème siècle que la construction des lavoirs à Lamballe prit son essor, tant pour les lavoirs privés que pour ceux publics. La loi de février 1857, contribua largement à la création de lavoirs dans la ville. En effet la première moitié du siècle avait été marqué par des séries d’épidémies qui touchèrent largement ma population costarmoricaine. Pour contrer des vagues de maladie, un comité d’hygiène a été créé pour organiser les mesures à prendre dans les communes. Ce comité plus la loi sur la création de lavoirs subventionnés s’inscrivent dans le courant hygiéniste qui a traversé l’Europe au 19ème siècle et qui a permis l’émergence de conditions sanitaires que nous connaissons.

L’histoire des lavoirs de Lamballe reste relativement obscure ; en effet les lavoirs étant réservés à un usage populaire et n’étant pas des ouvrages d’art, peu d'informations sont parvenues jusqu'à aujourd'hui. Cependant quelques documents judiciaires attestent de la présence et de la construction de lavoirs sur Lamballe. Car les lavoirs situés sur le Gouessant furent des sujets de plaintes récurrents entre les propriétaires, et ont fait l’objet de nombreux décrets de modification ou de destruction suite aux avis des ingénieurs de Ponts et Chaussés. De nombreux plans et documents administratifs concernant les lavoirs sont consultables aux archives départementales des Côtes d'Armor à Saint-Brieuc.